Aller au contenu

La isla bonita

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

La isla bonita
Description de cette image, également commentée ci-après
Logo de La isla bonita présent sur la pochette du single
Single de Madonna
extrait de l'album True Blue
Sortie [1]
Enregistré 1986
Channel Recording Studios
Los Angeles, Californie[2]
Durée 4:02
Genre Pop latino
Format Disque vinyle, cassette single
Auteur-compositeur Madonna, Patrick Leonard, Bruce Gaitsch
Producteur Madonna, Patrick Leonard
Label Sire, Warner Bros.

Singles de Madonna

La isla bonita [la ˈizla βoˈnita][3] est une chanson datant de 1986, de l'artiste américaine Madonna. Il s'agit du cinquième et dernier single, sorti le , de l'album True Blue paru le chez Sire Records. Initialement écrite comme une complainte, la chanson est d'abord proposée à Michael Jackson avant que Madonna l'accepte et réécrive les paroles avec l'aide de Patrick Leonard. La isla bonita est la première chanson de Madonna qui possède des influences hispaniques dans ses paroles et sa musique. Les paroles évoquent une « belle île » et sont un hommage à la beauté du peuple latino-américain d'après Madonna [réf. souhaitée].

La isla bonita devient un succès mondial en se plaçant au top des classements de singles britannique, allemand, français, belge et atteint la quatrième place du Billboard Hot 100 américain. Dans le clip, Madonna interprète deux personnages opposés, une fille pieuse, et une fille latino passionnée. Le style latino et la robe de flamenco rouge qu'elle porta durant le clip fut à l'origine d'une nouvelle mode pour les jeunes femmes. La chanson est une des plus chantées en live par Madonna, elle l'interpréta dans cinq de ses tournées mondiales, dont le Sticky & Sweet Tour de 2008-2009. Madonna a régulièrement interprété La isla bonita dans sa forme espagnole. La chanson a été reprise par de nombreux artistes, dont la chanteuse française Alizée dans son quatrième album, Psychédélices, sorti en 2007.

Écriture et inspiration

[modifier | modifier le code]

La isla bonita est écrite par Patrick Leonard et Bruce Gaitsch. La chanson est d'abord écrite comme une complainte pour l'île mexicaine de San Pedro Nolasco. Elle est proposée à Michael Jackson pour son album Bad, qui, d'après Gaitsch, la refusa[a 1]. Alors qu'elle travaille avec Leonard pour son album True Blue, Madonna accepte de la chanter à la place de Jackson et réécrit les paroles, elle est donc créditée comme coauteur[a 2]. La chanson est la première de Madonna à avoir des influences espagnoles, allant jusqu'à introduire des paroles dans cette langue. Ce thème sera récurrent durant sa carrière et elle chantera par la suite d'autres chansons en espagnol ou sur le thème de l'Espagne comme Who's That Girl, Spanish Eyes, I'm Going Bananas, Veras (version espagnole de You'll See), Be Careful en duo avec Ricky Martin, Sorry, Lo que siente la mujer (version espagnole de What It Feels Like for a Girl) et Spanish Lesson sur l'album Hard Candy[a 3]. Madonna décrit la chanson comme son hommage à la « beauté et au mystère du peuple d'Amérique latine[a 4] ». Selon elle, « les rythmes latins dominent souvent nos compositions. [...] C'est comme si nous étions possédés. Nous pensons tous les deux que nous étions latinos dans une autre vie[a 5] ».

Composition

[modifier | modifier le code]

La isla bonita est une chanson pop de style espagnol. C'est un travail caractéristique qui résulte de la collaboration entre Madonna et Patrick Leonard. Le single mélange les sons de différents instruments comme des tambours cubains et de la guitare espagnole, des maracas et de l'harmonica et un mélange de tambours synthétisés et réels. La chanson est composée en Do mineur, sa signature rythmique est en 4/4 comme la plupart des chansons pop et son tempo est de 95 bpm[4]. La tessiture vocale de Madonna se situe entre Sol3 et Do5[4]. La chanson commence par une introduction musicale au tambour cubain avant d'atteindre des sons de synthèses mélangés à de la guitare espagnole. Après le second refrain, il y a un interlude à la guitare et la voix de Madonna atteint le Sol majeur quand elle chante « I want to be where the sun warms the sky », puis descend en Do mineur sur « loves a girl ». Il y a ensuite un autre interlude, joué à l'harmonica, un dernier refrain qui s'achève sur un fondu enchainé avec la voix de Madonna prononçant les mots « El dijo que te ama[4] ».

La phrase La isla bonita se traduit par La Belle Île en français[a 6]. Dans la chanson, quatre lignes sont chantées en espagnol, un thème qui sera incorporé plus tard dans le single Who's That Girl. Les paroles commencent à décrire Madonna comme une touriste qui prie « that the days would last, they went so fast » simultanément isolée des autres personnes latinos « you can watch them go by[a 7] ». Dans son livre Women and popular music, l'auteur Sheila Whiteley dit que le refrain met son accent sur le participe présent incantatoire « Tropical the island breeze, all of nature wild and free, this is where I long to be ». La chanson tire des connotations du suppliant avant son centrage explicite dans le refrain[a 8].

Le titre et la première ligne de La isla bonita font référence à une île nommée San Pedro, qui pour certains serait Ambergris Caye au Belize, car la chanson mentionne également le nom de San Pedro Town, une ville située sur cette île[5]. Cependant, Gaitsch déclare qu'à cette période, Madonna passa du temps dans une ville américaine du même nom, et qu'elle et son mari Sean Penn sont bons amis avec un poète du nom de San Pedro et du romancier Charles Bukowski[b 1]. Madonna elle-même ne s'est jamais exprimée sur ce point. Au lieu de cela, elle réfère la chanson à un hommage à l'Amérique Latine et à ses habitants, ainsi qu'à une île et à elle-même[a 9]. En 2014, alors qu'elle travaille sur son 13e album studio avec le producteur Diplo, Madonna réenregistre La isla bonita avec de nouvelles paroles pour son projet Major Lazer[6].

Critiques de la presse

[modifier | modifier le code]
Madonna, vêtue d'un justaucorps violet-blanc chante La isla bonita suivie de ses danseurs durant le Confessions Tour.

Sal Cinquemani de Slant Magazine, dans une critique de l'album True Blue, déclare que la chanson est une des plus grandes, des plus influentes et des plus éternelles de Madonna[7]. L'auteur et musicien Maury Dean, dans son livre Rock 'n' Roll Gold Rush, loue la chanson disant que « Madonna roucoule une berceuse espagnole. Une romance florale grésillante entre les abris confortables des palmiers. Des mélodies difficiles à ignorer pour la plupart des hommes[a 6] ». Rikky Rooksby, auteur du livre The Complete Guide to the Music of Madonna, qualifie la chanson de « petit désir d'évasion[a 10] ». Dawn Keetley, dans son livre Public Women, Public Words, estime qu'il s'agit d'une des chansons de Madonna les plus parfaites la capturant à l'intérieur d'une vie émotionnelle[a 11]. William McKeen trouve que la chanson est « tranquille » et une « échappée imaginaire de type au-dessus des toits du grondement de la ville, une sorte de parfum latino doux que Blondie ne pourrait jamais résister[a 12] »[Quoi ?]. Kevin Barnes de Creem écrit que la chanson n'est pas « Open Your Heart, mais sa qualité cadencente (déjà réfléchissante) transcende les clichés au sud des frontières[b 2] ».

Jon Pareles de The New York Times dit que La isla bonita est une des chansons d'amour « amical » de Madonna[8]. Don McLeese de Chicago Sun-Times pense que la chanson est la meilleure de l'album, ainsi que la plus mémorable[9]. Pendant ce temps, Steve Morse de The Boston Globe pense qu'il s'agit d'une de ses « plus jolies » chansons[10]. Joey Guerra de Houston Chronicle, pendant qu'il critique la tournée Sticky & Sweet Tour, qualifie la chanson de rétro authentique[11]. Marty Racine, du même journal, estime que la chanson ressort de l'album[12]. Los Angeles Daily News, lors d'un débat sur le style musical de Madonna, pense que La isla bonita est une chanson qui « pointe dans une direction d'accueil[13] ».

Performances dans les hits-parades

[modifier | modifier le code]

La isla bonita débute à la 56e place et monte à la quatrième place du Billboard Hot 100 en [14]. La chanson est le second numéro un du Adult Contemporary depuis Live to Tell en 1986[15]. Elle devient le onzième top 5 consécutif de Madonna, un record seulement dépassé par The Beatles et Elvis Prestley, qu'elle dépassera plus tard avec son single 4 Minutes[a 13],[16]. Le single a aussi du succès dans le Hot Dance Maxi Sales où elle arrive première[b 3]. Elle termine en 58e position du classement annuel du Billboard en 1987[b 4]. Au Canada, la chanson à la 74e du numéro RPM daté de la [17] et arrive à la première place dans sa dixième semaine le [18], restant vingt-cinq semaines dans le classement[19]. Elle arrive en 22e position du classement RPM de l'année 1987[20].

La isla bonita est un tube international, se classant numéro un dans plusieurs pays comme au Royaume-Uni, en France et en Allemagne[21]. Au Royaume-Uni, la chanson est n°1 du UK Singles Chart pendant deux semaines, devenant le quatrième numéro un de la chanteuse dans ce pays[a 14]. Elle devient l'artiste féminine ayant eu le plus de singles classés numéro un dans l'histoire du classement britannique (un record que Madonna détient encore à ce jour)[a 15]. Ce titre est certifié disque d'argent par la British Phonographic Industry (BPI) pour la vente de 250 000 exemplaires[22]. Selon l'Official Charts Company, la chanson s'est vendue à 435 000 exemplaires au Royaume-Uni[23]. La isla bonita est le premier numéro un de Madonna en France, conservant cette position pendant trois semaines en [24]. La chanson est certifiée disque d'or par le Syndicat national de l'édition phonographique (SNEP) pour la vente de 500 000 exemplaires[25]. En Europe, elle devient le quatrième tube de True Blue, restant numéro un de l'Eurochart Hot 100 pendant trois semaines en 1987[b 5]. La chanson atteint le sommet du classement en Suisse[26], Japon[27], Belgique[28] et Autriche[29] ainsi que le top 5 en Irlande[30], Norvège[31], Nouvelle-Zélande[32], Pays-Bas[33] et Suède[34] et le top 20 en Australie[a 16], Finlande[35] et Italie[36].

Clip vidéo

[modifier | modifier le code]

Le clip vidéo est tourné à Los Angeles le et est dirigé par Mary Lambert, qui a déjà dirigé d'autres clips de Madonna dans les années 1980, incluant Borderline et Like a Prayer[37]. Benicio del Toro apparaît sur la vidéo comme figurant. L'avant-première mondiale est diffusée sur MTV le . Elle commence en montrant des gens latinos dansant un barrio[Quoi ?] espagnol tandis que Madonna les regarde de sa fenêtre. Elle interprète deux personnages différents dans le clip : une femme catholique vêtue comme un garçon et une danseuse de flamenco portant une robe colorée[a 4]. Les personnages sont assez opposés dans leurs descriptions, ce qui souligne deux décors différents pour les personnages. Premièrement, le vidéoclip montre une pièce peu décorée avec un autel et des photos de personnes hispaniques sur le mur. Madonna joue le rôle d'une fille pieuse au regard pâle portant une combinaison blanche avec des cheveux courts coiffés en arrière. Elle pleure dans sa chambre et ignore contre son gré l'invitation des personnes dans la rue pour les rejoindre. L'austérité et la passivité du premier personnage est cependant vivement contrasté avec la passion et l'activité du second. Madonna, dans cette séquence, porte une robe rouge extravagante et volumineuse de style espagnol avec un décolleté, une séparation médiane dans la robe et des œillets rouges dans ses cheveux. En complément de cet aspect passionnel, la seconde séquence montre une chambre rouge et claire avec des bougies et des chandeliers rouges. Tandis que la Madonna spirituelle et soumise regarde les latinos et prie dans sa chambre, l'autre, passionnelle, danse et quitte sa chambre pour rejoindre les autres dans la rue[a 17]

Tandis que les deux séquences semblent suggérer que les personnages de Madonna vivent dans le barrio et sont peut-être latinos toutes les deux, le portrait de Madonna dans la scène où elle danse (luxuriante, lumineuse, colorée) contraste avec les latinos dans la rue (vêtements peu usés). Elle danse autour et flirte même mais ne s'implique pas avec eux car la dernière scène montre Madonna danser vers la sortie de l'écran[a 18]. La vidéo symbolise le lien entre la culture latino et le catholicisme. Les deux personnages symbolisent les côtés restreint et passionnel du catholicisme, dont l'auteur Rettenmund les [sic] décrit comme la prise [?] de Madonna sur la religion[a 19]. Les hispaniques du clip sont représentés par des stéréotypes de gens sans soins dans le monde, d'adultes chômeurs, d'enfants qui sont privés d'école et un barrio croulant[a 20]. Toutefois, les critiques apprécient le vidéoclip pour son utilisation de la mode hispanique comme une icône de la beauté et du romantisme. Colin McDanell, auteur du livre Material Christianity, note l'utilisation des objets catholiques par Madonna dans la vidéo comme les chandeliers et les sanctuaires, cela montre ainsi un nouveau sens selon elle[a 21]. L'auteur Douglas Kellner remarque : « le 'multiculturalisme' et ses mouvements transgressifs culturels s'avèrent être des mouvements très fructueux qui la fait aimer son public jeune et varié[a 22] ». Le look espagnol de Madonna dans la vidéo devient populaire et apparaît dans les tendances de mode de l'époque sous la forme de boléros et de jupes accesoirisées avec des chapelets et des croix comme dans le clip[a 23].

Interprétations scéniques

[modifier | modifier le code]
Madonna interprète La isla bonita dans le cadre du Sticky & Sweet Tour.

Madonna interprète La isla bonita dans la plupart de ses tournées : le Who's That Girl Tour en 1987, dans le Girlie Show en 1993, le Drowned World Tour en 2001, le Confessions Tour en 2006 et le Sticky & Sweet Tour en 2008-2009. Elle la chante aussi lors du concert caritatif Live Earth à Londres.

Durant le Who's That Girl, La isla bonita est interprétée comme partie du rappel. Madonna apparaît sur la scène dans une robe rouge clair comme dans le clip et chante avec ses choristes Niki Haris, Donna De Lory et Debra Parson. Une danse latino avec Angel Ferreira est aussi incluse. Deux interprétations de la chanson sont disponibles dans les vidéos Who's That Girl – Live in Japan, filmée à Tokyo le [38], et Ciao, Italia! – Live from Italy, filmée à Turin le [39]. Dans le Girlie Show, Madonna interprète encore la chanson après I'm Going Bananas. Après qu'elle est terminée cette chanson avec quelques mots espagnols elle commence La isla bonita. Madonna était vêtue d'une chemise rayée bleue et blanche tandis que Nikki et Donna portent une tenue similaire, mais en noir et rouge. Un des musiciens marche torse nu en jouant de la guitare acoustique[40]. Durant son Drowned World Tour, Madonna interprète La isla bonita dans la partie Latine du concert, portant une robe noire de señorita et un pantalon, ses cheveux relevés vers l'arrière et joue une guitare sèche. Elle demande au public de la rejoindre tandis qu'elle chante « olé ola » avec la chanson[41].

Madonna interprète La isla bonita durant le concert caritatif Live Earth où elle est rejointe par des membres du groupe punk Gogol Bordello pour une version campagnarde foll de la chanson[42]. Gogol Bordello l'accompagne précédemment dans le Confessions Tour où la chanson est jouée comme un remix dance/tribal avec des interruptions d'Eugene Hütz et Sergey Ryabstev de Gogol Bordello. Dans le Confessions Tour, Madonna apparaît sur scène dans un justaucorps violet et blanc et commence à chanter. Au milieu de la prestation, elle est rejointe par ses danseurs qui, derrière Madonna, marche tout le long de la scène tout en chantant le refrain. La prestation finit quand Madonna s'allonge sur la scène. Les écrans à l'arrière-plan montre un paradis tropical comme l'île de San Pedro mentionnée dans la chanson[43].

La chanson est ajoutée à nouveau à la programmation du Sticky & Sweet Tour en 2008-2009, dans le thème Gipsy du concert, mélangeant le groupe Arkady Gips et de la chanson Lela Pala Tute. Dans la performance, Madonna porte une robe courte moulante noire et des bottes à talons aiguilles avec des colliers et des chapelets roses fluorescents. Avec Lela Pala Tute, il y a une fête de rue méditerranéenne avec une danse grecque, une autre chanson gitane intitulée Doli, Doli et une performance de flamenco[44].

Madonna interprète La isla bonita lors du Live Earth.

En , avant la sortie single de ce titre par Madonna, Lucia (chanteuse espagnole) sort La isla bonita qui aura un succès d'estime notamment en discothèque[réf. nécessaire].

En 1990, sur leur album Wars, le groupe de rockabilly Happy drivers en fait une version « musclée »War[45].

La chanteuse française de pop Alizée reprend la chanson durant une émission de télévision en 2003. En 2008, une nouvelle version studio est enregistrée et incluse dans l'édition spéciale de son album Psychédélices, à Mexico. La chanson devient le premier top 10 d'Alizée au Mexique tandis qu'elle arrive deuxième dans son pays natal, la France[46]. L'auteur-compositeur-interprète de folk psychédélique indien Jonathan Wilson enregistre une reprise pour la compilation hommage Through the Wilderness[47]. Le groupe heavy metal américain System of a Down chante une partie de la chanson durant l'un de leurs spectacles en direct. En 1999, la chanteuse Deetah utilise plusieurs éléments pour son single El paraíso rico[48]. La chanson est samplée par le rappeur Black Rob pour son single Spanish Fly (inclus dans son album Life Story) en duo avec Jennifer Lopez. Dans le refrain de la chanson, Lopez chante la partie qui sample La isla bonita[49]. En 2004, le rappeur Ma$e l'échantillonne et l'interpole pour sa chanson My Harlem Lullaby[50]. Une reprise est aussi réalisée par le groupe finlandais Twilight Guardians et apparaît sur l'album Sin Trade[51].

La chanson est reprise par Tasha pour la bande originale de Fast and Furious 4.

Dans un épisode des Griffin, The Father, the Son, and the Holy Fonz, quand ils discutent de Madonna à la fin, l'un des personnages, Peter Griffin, la qualifie de menteuse pour chanter un lieu inexistant (La isla bonita) déclarant qu'il ne le trouve pas sur une carte[52]. Madonna et la chanson apparaissent dans la publicité japonaise Mitsubishi F-23 Hi-Fi Video, dans le cadre de son engagement commercial pour Mitsubishi à l'époque[53].

En 2005, le groupe Squeeze Up (feat Teishan et Rod Fame) a fait également une reprise dans une version Soca.

La isla bonita est également reprise en 2012 dans l'épisode 12 de la saison 3 de la série télévisée Glee par Ricky Martin (David Martinez) et Naya Rivera (Santana Lopez).

Samantha Fox reprendra également le titre avec la même bande son que l'original lors de la tournée des années 80 en France, en 2012. Le titre est disponible sur ITunes en 2016.

De plus la chanson a été reprise par la chanteuse Britney Spears en tant qu'inédit, la chanson se nomme Love to Love You[54].

La chanson Mamacita des Black Eyed Peas avec Ozuna et J. Rey Soul) (2020) emprunte la mélodie de son refrain à La isla bonita.

Versions officielles

[modifier | modifier le code]
  1. La isla bonita (Remix) – 3:58
  2. La isla bonita (Instrumental Edit) – 4:20
  • Single Maxi 45 tours[56]
  1. La isla bonita (Extended Remix) – 5:28
  2. La isla bonita (Instrumental) – 5:14

Classements et successions à la première place

[modifier | modifier le code]

Classements

[modifier | modifier le code]
Pays Meilleure
position
Drapeau de l'Allemagne Allemagne 1[21]
Drapeau de l'Australie Australie 6[a 16]
Drapeau de l'Autriche Autriche 1[29]
Drapeau de la Belgique Belgique 3[28]
Drapeau du Canada Canada 1[18]
Drapeau de l'Espagne Espagne 8[a 24]
Drapeau de l’Union européenne Union européenne 1[b 5]
Drapeau de la Finlande Finlande 18[35]
Drapeau de la France France 1[24]
Drapeau de l'Irlande Irlande 2[30]
Drapeau de l'Italie Italie 18[36]
Drapeau du Japon Japon 1[27]
Drapeau de la Norvège Norvège 5[31]
Drapeau de la Nouvelle-Zélande Nouvelle-Zélande 5[32]
Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas 2[33]
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni 1[a 14]
Drapeau de la Suède Suède 3[34]
Drapeau de la Suisse Suisse 1[26]
Drapeau des États-Unis États-Unis Billboard Hot 100 4[14]
Drapeau des États-Unis États-Unis Adult Contemporary 1[15]

Classements de l'année

[modifier | modifier le code]
Pays (1987) Meilleure
position
Drapeau de l'Autriche Autriche 6[57]
Drapeau du Canada Canada 22[20]
Drapeau de l'Italie Italie 94[58]
Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas 13[59]
Drapeau de la Suisse Suisse 2[60]
Drapeau des États-Unis États-Unis 58[b 4]
Drapeau des États-Unis États-Unis Hot Adult Contemporary Tracks 34[b 4]
Drapeau des États-Unis États-Unis Hot Dance Music/Club Play 42[b 4]

Certifications

[modifier | modifier le code]
Pays Certification
Drapeau de l'Allemagne Allemagne[61] Disque d'or Or
Drapeau de la France France[25] Disque d'or Or
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni[22] Disque d'argent Argent

Successions à la première place

[modifier | modifier le code]

Compléments

[modifier | modifier le code]

Références

[modifier | modifier le code]
  1. (en) « Madonna.com > Discography > La Isla Bonita », sur Madonna.com (consulté le ).
  2. a et b Madonna (1986). Crédits de l'album True Blue. Warner Bros. Records.
  3. Prononciation en espagnol mexicain retranscrite selon la norme API.
  4. a b et c (en) « Digital Sheet Music: La isla bonita », sur Musicnotes.com (consulté le ).
  5. (en) « Rodrigo Vidal arrives in La Isla Bonita », sur The San Pedro Sun (consulté le ).
  6. Jonatha Hamard, « "La isla bonita" : Madonna réenregistre son tube avec Diplo », sur chartsinfrance.net, (consulté le ).
  7. (en) Sal Cinquemani, « Music review: Madonna - True Blue », sur Slant Magazine, (consulté le ).
  8. (en) Jon Pareles, « Pop review; Madonna and the Wiles of Willfulness », sur The New York Times, (consulté le ).
  9. (en) Don McLeese, « Mature'Madonna isn't as much fun But new album has wider range », sur Chicago Sun-Times, (consulté le ).
  10. (en) Steve Morse, « Madonna hidden in hollywood », sur The Boston Globe, (consulté le ).
  11. (en) Joey Guerra, « Is Madonna still relevant? Yes! », sur Houston Chronicle, (consulté le ).
  12. (en) Marty Racine, « Chron Records », sur Houston Chronicle, (consulté le ).
  13. (en) « Music - State of Sound », sur Los Angeles Daily News (consulté le ).
  14. a et b (en) « La Isla Bonita on Billboard Hot 100: March 1987 », sur Billboard (consulté le ).
  15. a et b (en) « La Isla Bonita on Hot Adult Contemporary chart: May 1987 », sur Billboard (consulté le ).
  16. (en) Silvio Pietroluongo, « Mariah, Madonna Make Billboard Chart History », sur Billboard, (consulté le ).
  17. (en) « Top Singles - Volume 45, No. 26, April 04 1987 », sur RPM (consulté le ).
  18. a et b (en) « Top Singles - Volume 46, No. 9, June 06 1987 », sur RPM (consulté le ).
  19. (en) « Top Singles - Volume 46, No. 24, September 19 1987 », sur RPM (consulté le ).
  20. a et b (en) « Top Singles of 87 », sur RPM (consulté le ).
  21. a et b (de) « Chartfverfolgung: Madonna - La Isla Bonita », sur Media Control Charts (consulté le ).
  22. a et b (en) « Certified Awards - La Isla Bonita », sur British Phonographic Industry (consulté le ).
  23. (en) « Madonna: The Official Top 40 », sur Official Charts Company (consulté le ).
  24. a et b « Madonna - La Isla Bonita (Chanson) », sur Syndicat national de l'édition phonographique (consulté le ).
  25. a et b « Infodisc : les certifications (Single) du Snep (Bilan par artiste) », sur Syndicat national de l'édition phonographique (consulté le ).
  26. a et b (de) « Madonna - La Isla Bonita (Song) », sur Classements musicaux en Suisse (consulté le ).
  27. a et b (ja) « Japanese Singles Chart », sur Oricon (consulté le ).
  28. a et b (nl) « La Isla Bonita - VRT Top 30 », sur VRT Top 30 (consulté le ).
  29. a et b (de) « Madonna - La Isla Bonita (Song) », sur Ö3 Austria Top 40 (consulté le ).
  30. a et b (en) « The Irish Charts - Search La Isla Bonita », sur Irish Recorded Music Association (consulté le ).
  31. a et b (en) « Madonna - La Isla Bonita (Song) », sur VG-lista (consulté le ).
  32. a et b (en) « Madonna - La Isla Bonita (Song) », sur Recording Industry Association of New Zealand (consulté le ).
  33. a et b (nl) « Madonna - La Isla Bonita (Nummer) », sur Dutch Top 40 (consulté le ).
  34. a et b (en) « Madonna - La Isla Bonita (Song) », sur Sverigetopplistan (consulté le ).
  35. a et b (en) « Madonna - La Isla Bonita (Song) », sur YLE (consulté le ).
  36. a et b (it) « Madonna: Discografia Italiana », sur Federazione Industria Musicale Italiana (consulté le ).
  37. Madonna (1990) The Immaculate Collection [VHS] Warner Music Vision.
  38. Madonna (1987) Who's That Girl - Live in Japan [VHS] Warner Home Video.
  39. (en) Heather Phares, « Ciao Italia: Live in Italy (Video) > Overview », sur Allmusic (consulté le ).
  40. Madonna (1993) The Girlie Show - Live Down Under [VHS] Warner Home Video.
  41. (en) Christopher Barrett, « Madonna / July 6, 2001 / London (Earls Court) », sur Billboard, (consulté le ).
  42. (en) Mark Sutherland, « Live Earth London Wraps With Madonna Spectacular », sur Billboard, (consulté le ).
  43. (en) Ed Gonzalez, « Confessions Tour review », sur Slant Magazine, (consulté le ).
  44. (en) Monique Jessen, « Madonna Kicks Off World Tour in Knee-High Boots », sur People, (consulté le ).
  45. « Happy Drivers: War », sur Discogs (consulté le ).
  46. (en) « Alizée La Isla Bonita », sur ArtistsDirect.com (consulté le ).
  47. (en) « Madonna tribute tracklisting revealed », sur NME (consulté le ).
  48. (en) « Deadly Cha Cha », sur MTV Asia (consulté le ).
  49. (en) « Black Rob - Life Story - Album Reviews », sur NME (consulté le ).
  50. (en) « Mase: Welcome Back », sur Slant Magazine (consulté le ).
  51. (en) « Twilight Guardians: Sin Trade », sur Rock Reviews (consulté le ).
  52. (en) « The Father, The Son, and The Holy Fonz Reviews », sur TV.com (consulté le ).
  53. (en) « Madonna 1987 Mitsubishi Advert La Isla Bonita », sur CarVideosOnline.com (consulté le ).
  54. (pt) « Música inédita de Britney Spears com sample de clássico da Madonna é divulgada na internet; ouça. ».
  55. (1987). Crédits du single La isla bonita par Madonna. Sire Records. (9 28378-7).
  56. (1987). Crédits du single La isla bonita par Madonna. Sire Records. (0-20633).
  57. (nl) « Jahreshitparaden 1987 », sur Ö3 Austria Top 40 (consulté le ).
  58. (it) « I singoli più venduti del 1987 », sur Federazione Industria Musicale Italiana (consulté le ).
  59. (nl) « Jaaroverzichten 1987 », sur Dutch Top 40 (consulté le ).
  60. (nl) « Jahreshitparaden 1987 », sur Classements musicaux en Suisse (consulté le ).
  61. (de) « Gold/Platin Datenbank », sur Media Control Charts (consulté le ).

Références bibliographiques

  1. Rikky Rooksby 2004, p. 24.
  2. Fred Bronson 2003, p. 659.
  3. Santiago Fouz-Hernández et Freya Jarman-Ivens 2004, p. 68.
  4. a et b Matthew Rettenmund 1995, p. 98.
  5. Paul Zollo 2002, p. 1989.
  6. a et b Maury Dean 2003, p. 523.
  7. Santiago Fouz-Hernández et Freya Jarman-Ivens 2004, p. 144.
  8. Sheila Whiteley 2000, p. 144.
  9. Lynda Hart et Peggy Phelan 1993, p. 341.
  10. Rikky Rooksby 2004, p. 25.
  11. Dawn Keetley et John Pettigrew 2005, p. 380.
  12. William McKeen 2000, p. 233.
  13. Dave McAleer 2004, p. 277.
  14. a et b (en) Neil Warwick, Tony Brown et Jon Kutner, The Complete Book of the British Charts : Singles & Albums, Omnibus Press, , 1522 p. (ISBN 1-84449-058-0).
  15. Barry Lazell 1989, p. 311.
  16. a et b (en) David Kent, Australian Chart Book 1970-1992, (ISBN 0-646-11917-6).
  17. Santiago Fouz-Hernández et Freya Jarman-Ivens 2004, p. 145.
  18. David Tetzlaff 1993, p. 259.
  19. Matthew Rettenmund 1995, p. 34.
  20. Clara Rodríguez 1989, p. 2.
  21. Colin McDanell 1998, p. 63.
  22. Douglas Kellner 1995, p. 271.
  23. Carol Clerk 2002, p. 44.
  24. (es) Fernando Salaverri, Sólo éxitos : año a año, 1959–2002, , 1046 p. (ISBN 84-8048-639-2).

Références issues de publications

  1. (en) Paul Ciotti, « Madonna's La Isla Bonita: Myth or Reality? », Los Angeles Times,‎ (ISSN 0458-3035).
  2. (en) Kevin Barnes, « 45 Revelations », Creem, vol. 18, no 11,‎ , p. 23 (ISSN 0011-1147).
  3. (en) « Hot Dance Music/Maxis Singles Sales », Billboard, vol. 99, no 25,‎ (ISSN 0006-2510).
  4. a b c et d (en) « Top Pop Singles », Billboard, vol. 99, no 52,‎ , Y-22 (ISSN 0006-2510, lire en ligne).
  5. a et b (en) « European Hot 100 », Billboard,‎ (ISSN 0006-2510).

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Fred Bronson, The Billboard Book of Number 1 Hits, Billboard books, , 980 p. (ISBN 0-8230-7677-6). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Carol Clerk, Madonnastyle, Omnibus Press, , 175 p. (ISBN 0-7119-8874-9). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Maury Dean, Rock 'n' Roll Gold Rush : A Singles Un-Cyclopedia, Algora Publishing, , 680 p. (ISBN 0-87586-207-1, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Santiago Fouz-Hernández, Madonna's Drowned Worlds, Ashgate Publishing, Ltd., (ISBN 0-7546-3372-1). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Lynda Hart, Acting out : feminist performances, University of Michigan Press, (ISBN 0-472-06479-7). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (en) Dawn Keetley, Public women, public words : a documentary history of American feminism, Lanham (Md.), Rowman & Littlefield, , 543 p. (ISBN 0-7425-2236-9). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Douglas Kellner, Media Culture : Cultural Studies, Identity, and Politics Between the Modern and the Postmodern, Routledge, , 357 p. (ISBN 0-415-10570-6). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Barry Lazell, Rock movers & shakers, Billboard Publications, Inc., , 560 p. (ISBN 0-8230-7608-3). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Dave McAleer, Hit Singles : Top 20 Charts from 1954 to the Present Day, Hal Leonard Corporation, (ISBN 0-87930-808-7). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Colin McDanell, Material Christianity : Religion and Popular Culture in America, Yale University Press, (ISBN 0-300-07499-9). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • William McKeen, Rock and roll is here to stay, W. W. Norton & Company, (ISBN 0-393-04700-8). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Matthew Rettenmund, Totally Awesome 80s : A Lexicon of the Music, Videos, Movies, TV Shows, Stars, and Trends of that Decadent Decade, Macmillan, , 159 p. (ISBN 0-312-14436-9). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Clara Rodríguez, Puerto Ricans : Born in the U.S.A., Routledge, (ISBN 0-04-497041-2). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Rikky Rooksby, The Complete Guide to the Music of Madonna, Omnibus Press, , 96 p. (ISBN 0-7119-9883-3). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • David Tetzlaff, Metatextual Girl, Westview Press, . Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Sheila Whiteley, Women and popular music : sexuality, identity, and subjectivity, Routledge, , 246 p. (ISBN 0-415-21190-5, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Paul Zollo, Hollywood remembered : an oral history of its golden age, University of Michigan Press, (ISBN 0-8154-1239-8). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Liens externes

[modifier | modifier le code]